Extrait d’un article des DNA du 3 février 2024 :
Selon diverses estimations, une centaine d’enfants vivraient actuellement à Strasbourg sans domicile fixe. Associations, collectivité et particuliers s’efforcent d’y remédier sur le terrain.
« J’ai rencontré une famille vivant sous tente dans un parc strasbourgeois. Les enfants vont tous les soirs dans le tram pour avoir un peu de chaleur et profiter de la lumière pour faire leurs devoirs », lâche Irakli de Médecins du Monde Strasbourg.
Si l’ONG va au contact des plus démunis, c’est aussi pour témoigner et pointer du doigt cette « rue qui tue l’enfance ». Tout comme le collectif Pas d’enfants dans la rue : « On se fout de savoir s’ils ont des papiers. On ne veut pas que des gosses dorment dehors. Un toit, c’est un droit et les enfants ne demandent que de vivre leur insouciance » explique Delphine Bernard, membre de ce collectif qui avec l’appui d’associations de parents d’élèves, prône l’hébergement citoyen ou les goûters solidaires au sein des écoles et interpelle si besoin les collectivités concernées.
Colis de puériculture
L’association Les Petites roues se démène auprès des plus démunis et porte une attention particulière aux plus petits, rappelle sa responsable Sabine Carriou, « la distribution de colis de puériculture ». Les Petites roues lance par ailleurs, en financement participatif, un projet d’activité appelé » » Offrons un peu d’innocence aux enfants de la rue ». (*)
https://www.lespetitespierres.org/projets/offrons-un-peu-dinnocence-aux-enfants-a-la-rue-67/929

