Après la lecture de l’appel du « collectif national 17 octobre 1961 par une personne du « Collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici,
https://mrap.fr/commemoration-du-crime-d-etat-commis-en-plein-paris-le-17-octobre-1961.html?var_mode=calcul&fbclid=IwY2xjawNhmDxleHRuA2FlbQIxMQABHoYINQyCDvE4KB8icvWm1X7Fnwy5aU9XMRlM7PfN0RSu16M2TOdOX_KzvCul_aem_DQpEyZJO85N6zTrGNkoZeQ
l’intervention au nom du comité local du MRAP rappelle qu’il s’agit d’un crime d’Etat.
Le 16 octobre 2021 E. Macron a dit que « les crimes commis cette nuit-là (celle du 17 octobre 1961) sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ». En 2024 le 17 octobre il a repris à peu près les mêmes termes.
Il attribue ainsi la responsabilité de ce qu’il s’est passé au seul préfet de police.
Or il est établi que Maurice Papon a agi, avant, pendant puis après le 17 octobre 1961, avec le soutien de ses supérieurs, le ministre de l’Intérieur Roger Frey et le chef du gouvernement Michel Debré ; tous deux résolus, quoi qu’il en coûte, à empêcher une démonstration de force du FLN dans la capitale. A charge pour ce préfet d’accomplir cette mission jugée particulièrement importante. Elle s’inscrit dans la continuité des tâches qui lui ont été confiées par le même Roger Frey qui déclarait peu avant : il faut « frapper juste et fort » pour « démanteler [...] l’organisation rebelle ». E. Macron entretient la thèse selon laquelle le gouvernement de l’époque, le général de Gaulle et la République, sont étrangers à ce qu’il s’est passé.
D’autres interventions ont suivi dont celles au nom du collectif « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici à l’initiative du rassemblement.
Autres photos et vidéos :
https://www.facebook.com/search/top?q=collectid%20d%27ailleurs%20nous%20sommes%20d%27ici
Par ailleurs a eu lieu une autre commémoration dont les DNA ont rendu compte :

