Extrait :
Rencontrés mardi 27 mai, les membres de la délégation palestinienne s’avouent désolés de la tournure prise par les réactions à ce jumelage, dont ils attendent beaucoup. « La carte offerte à Jeanne Barseghian est une reproduction de la Palestine au moment des accords Sykes-Picot« , indique Abdelfatah Abusrour, directeur du centre culturel Al-Rowwad à Aïda :
« La carte date de la fin de la Première guerre mondiale. Ce sont les puissances coloniales de l’époque qui ont décidé des frontières, et même du drapeau palestinien, dont il s’agit de l’une des premières représentations. La Palestine ayant été attribuée au mandat britannique. »
Cette carte, qui représente également un idéal palestinien, se trouve « dans toutes les maisons palestiniennes », assure de son côté Anas Abou Srur, du Comité populaire d’Aïda. Il précise :
« Il ne s’agit pas d’une négation d’Israël, qui n’existait pas à l’époque. C’est une carte qui montre d’où nous venons, réfugiés dans notre propre pays. Et en tant que tels, nous revendiquons un droit au retour, lequel nous a d’ailleurs été accordé par plusieurs résolutions des Nations unies, même si c’est en Israël. »
https://www.rue89strasbourg.com/opposition-carte-historique-palestine-jeanne-barseghian-344985
