Mardi 9 avril, les membres du Congrès espagnol – la chambre basse du Parlement – ont accepté de se pencher sur un projet de loi ouvrant la régularisation d’un demi-million d’étrangers en situation irrégulière dans le pays. Lors du vote, 310 députés ont donné leur accord pour étudier la proposition, et 33, issus du parti d’extrême droit Vox, ont refusé.
Celle-ci est soutenue par plus de 900 organisations, ONG comme congrégations catholiques, et une pétition citoyenne de 700 000 signatures.
Si le texte est adopté à l’issue d’un vote final des parlementaires, et après ajouts éventuels d’amendements, le gouvernement aura six mois pour établir un arrêté royal. Seront concernés les étrangers sans papiers arrivés en Espagne avant le 1er novembre 2021.
La dernière régularisation de ce type a eu lieu en 2005, sous le mandat de José Luis Rodríguez Zapatero. Elle avait permis la délivrance de papiers à près de 600 000 personnes.
