En ce 12 mai 2025 à une date et à une heure inhabituelles.
La date anniversaire de l’exécution de Marcel Weinum « tombait » le 14 avril en période de vacances.
Ariel Lindgren a animé une cérémonie très sobre et solennelle.
Le proviseur, Mr Fabrice Stengel, était présent et a insisté sur la dimension exemplaire du martyr de nos héros, mineurs, d’origine ouvrière.
Et sur la nécessité pour son établissement scolaire de s’associer naturellement à cette cérémonie.
Deux élèves de Terminale, Léon et Alexandre ont lu la dernière lettre poignante et lucide de Marcel*
Florian Kobryn , élu au département, a partagé son émotion et a rappelé que la Main Noire nous oblige aujourd’hui .
Georges Federmann , pour le Cercle TAFFEL et le MRAP, a rappelé que les mémoires ne doivent pas se faire concurrence mais aider, par leur modernité, à lutter contre le racisme et les violences contre les plus vulnérables.
Elles doivent nous aider à dénoncer les files d’attente devant la préfecture (250 le matin et encore 80 à 13h, aujourd’hui)
A dénoncer les injustices au niveau international et à prendre le parti des « damnés de la terre et de la mer »
Il chante en hébreu une chanson d’amour
Erev Chel Schochanim,**
Hébreu des faiseurs de paix et pas de M. Netanyahou
Et dribble avec sa balle de basket, symbole de « la balle à blanc ».
Ariel interprète un passage de Thaïs de Massenet : Méditation
https://www.youtube.com/watch?v=xZWCdZ7jkQM
Il rappelle son vœu de voir la Place Sr Etienne devenir la Place de la Main Noire
Il met l’accent sur le parcours de Ceslav Sieradzki*** dont Mr Kobryn rappelle qu’il est la première victime des nazis reconnu comme « résistant » (en Alsace annexée).
Il nous invite à interpréter la Marseillaise que nous reprenons avec cœur et conviction
A la mémoire de la Main Noire
G Y Federmann
**https://www.google.com/search?q=erev+chel+shoshanim+mike&oq=erev+chel+&aqs=chrome.1.69i57j69i59.13797j1j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:b4628315,vid:eKSFmwX_E1k,st:0
*** Ceslav Sieradzki adjoint de Marcel Weinum, il est un des éléments les plus actifs de l’organisation. Il a 16 ans[1]. Il est apprenti boulanger. Orphelin, il habite chez sa sœur. Il effectue plusieurs déplacements en Suisse pour contacter le consulat britannique. Il est capturé deux fois à la frontière. Ses confidences à un mouton[6] placé avec lui en cellule entraînent la perte de La Main noire et en cascade celle de la Feuille de Lierre[7]. Le 12 décembre 1941, après avoir été maltraité, il est abattu sommairement et sans jugement au camp de Schirmeck. Ses derniers mots sont « Vive la France ». Le communiqué officiel allemand annonce qu’il « a été fusillé pour Résistance », c’est la première fois que ce terme est employé par l’occupant[2].
