Le pouvoir théocratique d’Iran a assassiné la jeune Mahsa Amini parce qu’elle montrait quelques mèches de cheveux. Désormais, les Iraniens manifestent contre la répression policière en Iran. Les femmes sont en 1ère ligne !
Voici les mots-d ‘ordre les plus courants :
- A bas la dictature (Marg bar dictator) ;
- La femme, la vie, la liberté (Zan, zendegui, azadi) ;
- Je tue, je tue, celui qui a tué ma sœur ;
- Pourri, pourri (Bicharaf). La corruption fait rage en Iran. Les mollahs pillent sans vergogne les richesses nationales. Leurs enfants mènent une vie de pacha à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et au Canada.
- Roussari (le foulard) est devenu le symbole de la domination de la théocratie, avec sa cohorte d’interdits, de répression et de misère.
- On a également entendu "A bas la République islamique" !
Le but des manifestant.es est de mettre fin à la domination de la théocratie moyenne-âgeuse, source de la répression à tout va, de la corruption devenue endémique, du népotisme au nom de Dieu et du pillage des richesses nationales, dépensées (dilapidées) dans des guerres régionales.
Les Iraniens ne supportent plus que des milices au service du pouvoir des mollahs, comme le Hezbollah ou le djihad islamique à Gaza, continuent à profiter des largesses financières de l’Iran. Alors que les Iraniens doivent supporter toute sorte de privation.
Avec le pouvoir des mollahs, l’horizon est bouché pour l’ensemble des Iraniens, en particulier les femmes et les jeunes. Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes diplômés partent à l’étranger. L’exil des médecins et des infirmiers prend de l’ampleur.
A Sari, une ville au bord de la mer Caspienne, une vidéo « On jette les foulards au feu »
https://drive.google.com/file/d/1eP5D80ucpfbN7Pftg4xUlSqcIkR7P2uN/view?usp=sharing
