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Israël et apartheid : le comité de Strasbourg rappelle la position du MRAP et une vidéo d’Amnesty International

vendredi 29 juillet 2022

Les DNA du 28 juillet ont publié p.21 un article "« Apartheid » israélien : les associations juives s’indignent." L’article cite le CRIF, la LICRA et l’association Communauté plurielle. Elles réagissent à la proposition de résolution déposée à l’Assemblée Nationale par une quarantaine de députés dont Emmanuel Fernandes de la NUPES, député de la 2ème circonscription de Strasbourg, appelant à condamner le régime d’apartheid institutionnalisé qu’Israël impose aux Palestiniens.
https://www.dna.fr/politique/2022/07/27/apartheid-israelien-les-associations-juives-s-indignent



Avant la résolution elle-même de ces députés, le texte explicatif a pour titres et sous-titres

I Condamnation du régime d’apartheid institutionnalisé par Israël à l’encontre du peuple palestinien
• Israël a institutionnalisé un régime d’oppression et de discrimination systématique appliqué à l’ensemble de la population palestinienne
• Israël exprime une intention claire de maintenir le régime d’apartheid
II Reconnaissance de l’État de Palestine
III – Reconnaissance de la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0143_proposition-resolution#


Dans le communiqué du Conseil National du MRAP publié le 6 octobre 2018 intitulé « Israël : la loi fondamentale constitutionnalise l’apartheid » se trouvent des faits. En voici le début :

« En mai 1948, la Déclaration d’indépendance promettait que le nouvel Etat d’Israël « développera le pays au bénéfice de tous ses habitants ; il sera fondé sur les principes de liberté, de justice et de paix enseignés par les prophètes d’Israël ; il assurera une complète égalité des droits sociaux et politiques à tous ses citoyens sans distinction de croyance, de race ou de sexe ; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture ».

La loi fondamentale de 1992 définissait Israël comme un « Etat juif et démocratique ». Dans les faits, les Palestiniens ont toujours été considérés comme des citoyens de seconde zone et étrangers dans leur propre patrie. Plusieurs dispositions législatives discriminaient les citoyens non juifs. Le pouvoir israélien essayait de préserver les apparences en répétant qu’Israël était « la seule démocratie au Moyen-Orient ».

Avec l’adoption le 19 juillet 2018 par le Parlement israélien (Knesset) de la « loi fondamentale », à valeur constitutionnelle, faisant d’Israël « l’État-nation du peuple juif », le vernis démocratique a craqué. L’Etat d’Israël est défini comme « le foyer national du peuple juif dans lequel il réalise son droit national, culturel, historique et religieux à l’autodétermination ». Israël est la patrie du peuple juif et sa capitale est le grand Jérusalem réunifié. Cette loi officialise les discriminations envers les Israéliens non juifs, y compris envers les Druzes ralliés depuis 1948 à l’Etat d’Israël. Elle constitue une régression démocratique importante. Aucune mention des droits de l’homme, de la protection des minorités, des principes d’égalité et de liberté d’expression... »

Le texte intégral :
https://mrap-strasbourg.org/IMG/pdf/israel_regime_d_apartheid_240918.pdf


Une vidéo d’Amnesty International : « C’est l’apartheid qu’il faut détruire, pas les maisons palestiniennes. »
https://mrap-strasbourg.org/C-est-l-aprtheid-qu-il-faut-detruire-pas-les-maisons-palestiniennes-Video-d