Article du journal israélien Haaretz :
Traduction Deep L gratuit
Après que Haaretz a rapporté que des demandeurs d’asile étaient utilisés dans les efforts de guerre à Gaza en échange d’une aide pour obtenir un statut de résident permanent, les organisations israéliennes de défense des droits de l’homme appellent le gouvernement à « respecter son obligation morale “, avec un groupe d’aide qui dénonce ” un nouveau bas niveau dans le traitement des demandeurs d’asile et des réfugiés ».
Bar Peleg
Yaniv Kubovich
Les organisations de défense des droits de l’homme en Israël ont sévèrement condamné le recrutement par Israël de demandeurs d’asile africains dans sa guerre dans la bande de Gaza, comme l’a révélé Haaretz dimanche, le décrivant comme un « dangereux précédent » et une pratique « diabolique » et « cynique ».
Selon des témoignages recueillis par Haaretz, la défense israélienne propose aux demandeurs d’asile africains qui contribuent à l’effort de guerre dans la bande de Gaza de les aider à obtenir un statut permanent en Israël.
« Les obligations ne peuvent pas précéder les droits », ajoute M. Abu. « Israël n’a pas de Légion étrangère et les jeunes demandeurs d’asile et les enfants de travailleurs migrants ne sont pas des étrangers, mais des Israéliens dans tous les sens du terme. Le pays doit les traiter comme tels.
Des sources de la Hotline ont déclaré à Haaretz qu’il y a trois mois, l’organisation a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur Moshe Arbel, signée par plus de 100 adolescents israéliens nés de travailleurs migrants qui sont venus en Israël à la suite d’une invitation du gouvernement.
« De nombreux signataires ont exprimé leur profond désir de servir dans l’armée israélienne et de contribuer à Israël de quelque manière que ce soit », a déclaré M. Abu, ajoutant toutefois que “jusqu’à présent, aucune réponse n’a été reçue de la part du bureau du ministre”.
Monim Haroon, demandeur d’asile du Soudan et responsable de la défense des droits pour l’organisation de réfugiés et d’immigrants HIAS Israël, a déclaré qu’après le 7 octobre, il a reçu de nombreuses demandes de différentes communautés de citoyens étrangers vivant en Israël qui ont exprimé leur volonté de participer aux efforts de guerre.
« Ils voulaient se joindre à l’effort national pour défendre l’endroit qu’ils considèrent comme leur maison, y compris des demandes d’aide pour s’enrôler », a-t-il déclaré, ajoutant que “le désir existe de s’enrôler dans l’armée, mais la façon dont l’armée a choisi de procéder est erronée”.
« Israël doit avant tout respecter son obligation morale et accorder un statut approprié aux réfugiés qui vivent ici depuis plus de 15 ans. Il doit leur accorder la résidence permanente ou la citoyenneté, et la question de leur enrôlement n’aura alors plus lieu d’être », a-t-il ajouté.
Assaf, l’organisation d’aide aux réfugiés et aux demandeurs d’asile en Israël, a déclaré que le recrutement de demandeurs d’asile en échange d’une promesse d’aide à l’obtention d’un permis de séjour est un « nouveau degré d’abaissement qu’Israël a atteint dans sa façon de traiter les demandeurs d’asile et les réfugiés vivant ici ».
« Alors que les demandeurs d’asile et les réfugiés sont dépossédés des quelques droits qui leur restent ici, des officiers anonymes de l’armée sont envoyés avec des offres douteuses qui laissent à ce groupe vulnérable un choix impossible : résidence en échange, soi-disant, de la participation à des missions mettant leur vie en danger ou poursuite d’une vie d’exclusion, de pauvreté et de persécution », ont-ils ajouté.
L’Association pour les droits civils en Israël a déclaré en réponse que « depuis des années, Israël refuse leur statut de réfugié et maltraite les demandeurs d’asile en les emprisonnant, en leur volant leur salaire, en les incitant à la violence, en les traitant brutalement et en les humiliant. Des années sans statut de résident et sans droits ».
« L’État, sous les auspices des mêmes politiciens qui ont ouvert la voie à un gouvernement [qui se vante] de la pureté de la supériorité juive, a réalisé qu’il était peut-être possible d’exploiter ces réfugiés pour qu’ils combattent dans la bande de Gaza.
« Il n’y a pas de limite à cette immoralité et à ce cynisme », ont-ils ajouté.
