Liberté pour Fariba Adelkhah et Roland Marchal !
Le comité de soutien à Strasbourg avec leurs copains de fac annonce un rassemblement le 11 février à Strasbourg, à 12h place Kléber. :
https://c.dna.fr/edition-strasbourg/2020/01/27/chercheurs-emprisonnes-leurs-copains-de-fac-mobilises
Photos parues dans les DNA
- Ce qu’en écrit Sciences Po :
https://www.sciencespo.fr/fr/a-propos-fariba-adelkhah-roland-marchal-ce-que-on-sait
- Olivier Roy, de l’Institut européen universitaire de Florence et membre du comité de soutien à Fariba Adelkhah et Roland Marchal :. "C’est une affaire assez sordide", estime-t-il, avec de son point de vue un "marchandage" lié à deux Iraniens accusés l’un de terrorisme et l’autre d’espionnage ; "la fraction dure du régime fait tout simplement du chantage pour la libération de ses agents"
https://www.franceculture.fr/geopolitique/roland-marchal-second-chercheur-francais-detenu-en-iran-sur-fond-de-chantage-diplomatique
- Le journal Le Point en parle aussi :
Deux citoyens iraniens dont la République islamique cherche la libération sont actuellement détenus dans l’Union européenne. Il s’agit d’Assadollah Assadi, un diplomate iranien actuellement incarcéré en Belgique, soupçonné par la justice belge d’être un agent du renseignement lié à un projet d’attentat déjoué contre un rassemblement en juin 2018 de l’organisation des Moudjahidines du peuple, bête noire de Téhéran.
L’autre prisonnier se nomme Jalal Rohollahnejad, ingénieur iranien arrêté le 2 février dernier à Nice. Accusé par les États-Unis d’avoir voulu exporter du matériel technologique (systèmes industriels à micro-ondes et de systèmes anti-drones, NDLR) en violation des sanctions américaines contre Téhéran, il a fait l’objet d’une demande d’extradition par la justice américaine, qui a été acceptée par le parquet général d’Aix-en-Provence. « Il n’y a rien de nouveau là-dedans. Si ces cas ne sont pas forcément liés, l’Iran a pour habitude de prendre en otage des gens pour récupérer d’autres personnes », souligne l’expert du pays.
https://www.lepoint.fr/monde/iran-ce-que-cache-l-arrestation-du-chercheur-roland-marchal-16-10-2019-2341744_24.php
Rassemblement silencieux sur le Parvis des droits de l’Homme
Esplanade du Trocadéro
Mardi 11 février, de 12h30 à 13h30
Communiqué du Comité de soutien à Fariba Adelkhah et Roland Marchal,
prisonniers scientifiques en Iran
Fariba Adelkhah et Roland Marchal, tous deux chercheurs au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po et du CNRS, sont prisonniers scientifiques en Iran depuis le 5 juin 2019. Comme une quinzaine d’autres universitaires étrangers, ils sont sous le coup de chefs d’accusations politiques – atteintes à la sûreté de l’Etat, propagande contre le régime, espionnage – qui ne trompent personne, et pas même la justice iranienne puisqu’un tribunal a demandé la libération sous caution de Fariba Adelkhah et de Roland Marchal, en décembre, et qu’un autre tribunal a levé l’accusation d’espionnage à l’encontre de Fariba Adelkhah, en janvier. Mais les Gardiens de la Révolution, qui sont les auteurs de ces arrestations arbitraires, ont toujours le dernier mot tant sur le fond que sur les modalités de la détention, dont les conditions sont très dures. Fariba Adelkhah, croyons-nous savoir, parle à ce propos d’un pouvoir qui ne dit pas son nom et que nul n’ose nommer, d’un « pouvoir à l’envers ».
Partie prenante des institutions collégiales de décision – le Conseil de discernement de la raison d’Etat, le Haut Conseil de sécurité nationale – ce « pouvoir à l’envers » ne dépend constitutionnellement que du Guide de la Révolution. C’est donc à celui-ci que nous nous adresserons solennellement, ce mardi 11 février, date de la commémoration de la révolution de 1979, à l’occasion d’un rassemblement, pour lui demander la libération inconditionnelle et immédiate de Fariba Adelkhah et Roland Marchal dont le seul tort est d’exercer leur métier en toute intégrité, en toute indépendance.
De sa prison Fariba Adelkhah a lancé un appel aux autorités iraniennes et, par delà, moyen-orientales : « Sauvez les chercheurs, sauvez la recherche pour sauver l’histoire ! ». Ce message s’adresse à chacun(e) de nous, dans le monde entier.
Pour porter cette demande, nous vous invitons à venir nombreux sur le parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro, à Paris, mardi 11 février, de 12h30 à 13h30, et à rejoindre le rassemblement silencieux organisé par le Fonds d’analyse des sociétés politiques et le Comité de soutien à Fariba Adelkhah et Roland Marchal.
L’artiste sénégalais Alioune Diagne dansera pour eux sur le parvis.
Contact : F&R Support Committee fariba.roland chez gmail.com