Le MRAP se réjouit que le prix Nobel de la Paix 2022 ait été décerné à l’avocat biélorusse Alès Bialiatski, à l’ONG russe Memorial et au Centre pour les libertés civiles en Ukraine ; une personnalité et deux organisations issues des trois pays engagés dans le conflit provoqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’est un signal fort à toutes celles et ceux qui affirment qu’en Ukraine comme ailleurs il ne peut pas y avoir de solution militaire.
C’est un message d’espoir pour tous ceux qui en Russie même, dans des conditions difficiles, malgré la répression et les arrestations s’opposent à l’agression déclenchée par Vladimir Poutine.
Quelques heures après l’annonce de ce prix Nobel, un tribunal de Moscou a ordonné la saisie des bureaux dans la capitale russe de Memorial qui avait été interdite avant l’agression contre l’Ukraine, c’est dire que ce prix Nobel dérange Vladimir Poutine.
Fondé en 2007, le Centre pour les libertés civiles en Ukraine recueille depuis le début de l’agression russe les preuves attestant des crimes de guerre .
Quant à Alès Bialiatski il est un militant de défense des droits de l’homme en Biolorussie.
Le MRAP réaffirme que seule la négociation sous l’égide de l’ONU dans le respect du droit international et des droits humains peut mettre un terme à cette guerre qui a déjà fait des milliers de victimes parmi la population civile, des femmes, des enfants et à la menace brandit par Poutine d’un recours à l’arme nucléaire.
Le MRAP, le 10 octobre 2022
