THE NEW YORK TIMES -
NEW YORK
Publié le 01/07/2020 - 05:58
Dans une poignante tribune très remarquée outre-Atlantique, la poétesse américaine Caroline Randall Williams rappelle ses origines métisses héritées des viols de l’époque de l’esclavage et récuse toute nostalgie pour le Vieux Sud américain.
J’ai la peau couleur de viol. Cette couleur dite “café au lait” est le souvenir vivant des lois, des pratiques et des valeurs du Vieux Sud.
À tous ceux qui veulent commémorer l’héritage de la Confédération, s’ils veulent des monuments, voici mon corps qui est une trace de cette histoire. Ma peau est
“Mon corps est un monument raciste”
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