Un génocide ça ne se regarde pas, ça se combat et ça s’arrête !
Déclaration de la Présidente de l’AFPS
https://www.france-palestine.org/Un-genocide-ca-ne-se-regarde-pas-ca-se-combat-et-ca-s-arrete
A Gaza, la situation « sanitaire et humanitaire » est « inhumaine et continue de se détériorer », alerte l’OMS
« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant ! Les otages doivent être libérés, les bombes doivent cesser de tomber et l’accès à l’aide humanitaire doit être libre. L’humanité doit prévaloir », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/21/a-gaza-la-situation-sanitaire-et-humanitaire-est-inhumaine-et-continue-de-se-deteriorer-alerte-l-oms_6217755_3210.html
Gaza : MSF condamne l’attaque israélienne contre un bâtiment abritant son personnel à Al-Mawasi qui a fait deux morts et six blessés
https://www.msf.fr/communiques-presse/gaza-msf-condamne-l-attaque-israelienne-contre-un-batiment-abritant-son-personnel-a-al-mawasi-qui-a-fait-deux-morts-et-six?fbclid=IwAR3fb6LYlxLAySm90FggjeThVfR8gMmLH5dWX1OcyFz5Aaws0BQB1oOVBbE
Les experts de l’ONU sont consternés par les violations des droits de l’homme commises à l’encontre des femmes et des filles palestiniennes
https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/02/israelopt-un-experts-appalled-reported-human-rights-violations-against
Traduit de l’anglais avec DeepL.com (version gratuite)
GENÈVE (19 février 2024) -
Les experts de l’ONU* ont exprimé aujourd’hui leur inquiétude face aux allégations crédibles de violations flagrantes des droits de l’homme auxquelles les femmes et les filles palestiniennes continuent d’être soumises dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Selon les informations reçues, des femmes et des filles palestiniennes auraient été exécutées arbitrairement à Gaza, souvent avec des membres de leur famille, y compris leurs enfants. "Nous sommes choqués par les informations faisant état du ciblage délibéré et de l’exécution extrajudiciaire de femmes et d’enfants palestiniens dans des lieux où ils ont cherché refuge ou alors qu’ils fuyaient. Certains d’entre eux auraient tenu des morceaux de tissu blanc lorsqu’ils ont été tués par l’armée israélienne ou des forces affiliées", ont déclaré les experts.
Les experts se sont déclarés très préoccupés par la détention arbitraire de centaines de femmes et de filles palestiniennes, y compris des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des travailleurs humanitaires, à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Nombre d’entre elles auraient été soumises à des traitements inhumains et dégradants, privées de serviettes hygiéniques, de nourriture et de médicaments, et sévèrement battues. À une occasion au moins, des femmes palestiniennes détenues à Gaza auraient été enfermées dans une cage sous la pluie et dans le froid, sans nourriture.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par les informations selon lesquelles des femmes et des filles palestiniennes en détention ont également été soumises à de multiples formes d’agressions sexuelles, telles que le fait d’être déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l’armée israélienne. Au moins deux détenues palestiniennes auraient été violées, tandis que d’autres auraient été menacées de viol et de violences sexuelles », ont déclaré les experts. Ils ont également noté que des photos de femmes détenues dans des conditions dégradantes auraient également été prises par l’armée israélienne.
Les experts se sont dits préoccupés par le fait qu’un nombre indéterminé de femmes et d’enfants palestiniens, y compris des filles, auraient disparu après avoir été en contact avec l’armée israélienne à Gaza. "Des rapports inquiétants font état d’au moins un bébé de sexe féminin transféré de force par l’armée israélienne en Israël, et d’enfants séparés de leurs parents, dont on ne sait pas où ils se trouvent", ont-ils déclaré.
"Nous rappelons au gouvernement israélien qu’il est tenu de respecter le droit à la vie, à la sécurité, à la santé et à la dignité des femmes et des filles palestiniennes et de veiller à ce que personne ne soit soumis à la violence, à la torture, aux mauvais traitements ou aux traitements dégradants, y compris la violence sexuelle", ont déclaré les experts.
Ils ont demandé qu’une enquête indépendante, impartiale, rapide, approfondie et efficace soit menée sur ces allégations et qu’Israël coopère à ces enquêtes.
"Pris dans leur ensemble, ces actes présumés peuvent constituer de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et s’apparenter à des crimes graves au regard du droit pénal international qui pourraient faire l’objet de poursuites en vertu du Statut de Rome", ont déclaré les experts. "Les responsables de ces crimes apparents doivent répondre de leurs actes et les victimes et leurs familles ont droit à une réparation et à une justice complètes", ont-ils ajouté.
Les experts :
Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale sur la violence à l’égard des femmes et des filles, ses causes et ses conséquences ; Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ; Dorothy Estrada Tanck (Présidente), Claudia Flores, Ivana Krstić, Haina Lu et Laura Nyirinkindi, Groupe de travail sur la discrimination à l’égard des femmes et des filles.
Les experts font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Procédure spéciale
