Vendredi s’est tenu à l’Élysée le 36e sommet franco-britannique.
Une rencontre largement motivée et dominée par la question migratoire. Sujet brandit tel un chiffon rouge par tous les États membres de l’Union européenne depuis des années.
Au triste agenda du jour, fin du droit d’asile au Royaume-Uni, une enveloppe de 543 millions d’euros accordée à la France pour intensifier la militarisation et un nouveau centre de rétention bilatérale à Calais.
Depuis le traité de Sangatte, en 1991, en passant par les accords du Touquet en 2003, qui ont déplacé la frontière britannique sur le sol français, et jusqu’au traité de Sandhurst en 2018, tous ces accords ont fait de La Côte d’Opale un bunker et de la Manche, un cimetière.
Depuis 1999, au moins 365 personnes ont perdu la vie à cette frontière. Toutes ces personnes avaient un nom, une famille, des ami·es, un espoir : celui d’un avenir meilleur.
Par ce "nouveau départ" loué par Emmanuel Macron, la France se rend complice de politiques violentes, populistes et illégale.
Au-delà des pratiques, les discours de stigmatisation associés participent largement à la montée de l’extrême droite en Europe. Un danger pour toutes et tous.
Bénévoles, citoyen·nes, associations et collectifs resteront uni·es face cette nouvelle attaque contre les droits humains et continueront de se mobiliser pour une société d’accueil digne et solidaire, où toutes et tous, d’où que l’on vienne, puissent trouver sa place.
Article avec les illustrations :
https://2k2yu.r.ag.d.sendibm3.com/mk/mr/jCI-D2V4hTKb3l4ynkkHtkOug-Z1jXyo96nTuZB9SRh59laRO2sVpDdj-e7L-JVggXT2P6F8HRixdB59sUYXAXANNF4Tvz5-slTyWeCFbFoepuRRn0RfOcdhlmOsdaCR_kywuofNRCyTRg
