Présentation du Comité du MRAP :
Suite à la manifestation, à laquelle le comité du MRAP n’avait pas appelé, qui s’est déroulée hier vendredi 13 octobre à partir de la Place Kléber malgré son interdiction, diverses informations variées circulent. La porte- parole du Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine avait déclaré en préfecture la manifestation et se trouve en détention provisoire ainsi qu’un autre militant depuis hier après-midi avec prolongation de 24h. Ce collectif vient de publier un communiqué que nous portons à votre connaissance. Depuis la rédaction de ce communiqué, les deux autres personnes ont été libérées mais l’une d’elles au moins comparaitrait ultérieurement devant le Tribunal.
Communiqué du Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine
Samedi 14 octobre, 14h
Suite à la manifestation qui s’est déroulée hier vendredi 13 octobre place Kléber et des informations diverses et variées qui circulent, nous souhaitons apporter quelques éclaircissements.
Une manifestation avait effectivement été appelée et déclarée par le CJACP pour ce vendredi. Le jeudi elle a été interdite par la préfecture, à la suite de quoi le CJACP a annulé la manifestation et en a informé tous ses correspondants.
Vendredi, à l’heure initialement prévue, des jeunes, révoltés par l’interdiction et surtout par la situation dramatique à Gaza, se sont rassemblés spontanément aux abords de la place Kléber pour crier leur colère.
La police est intervenue pour disperser la manifestation et a interpelé 13 personnes, dont des mineurs.
Parmi ces personnes, Perrine Olff-Rastegar, porte-parole du CJACP, a été arrêtée, alors qu’elle ne participait en aucune façon à cette manifestation spontanée, manifestation qu’elle avait d’ailleurs tenté d’empêcher. Perrine était au Café Kléber avec des amis, café régulièrement fréquenté par le CJACP les samedis. Lorsque le brouhaha de la manifestation s’est amplifié, elle s’est levée pour voir ce qu’il se passait et a déclaré qu’elle rentrait chez elle. C’est à ce moment qu’elle a été interpelée.
Actuellement en garde à vue, nous attendons sa libération, comme celle de ses camarades.
